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Dans la seconde moitié du XXe siècle, la notion d'innéité est revenue au premier plan du débat intellectuel avec trois phénomènes connexes. Le premier est l'essor de la génétique moléculaire, qui confortait l'idée d'un programme contenu dans le génome, programme que l'individu biologique viendrait réaliser. Le second est la linguistique chomskyenne, qui a mis l'accent sur la nécessité de postuler une connaissance innée des principes de la grammaire universelle dans l'analyse de la faculté du langage. Le troisième est la constitution de l'éthologie, marquée par la contribution de Lorenz et par l'idée du caractère adaptatif de schémas comportementaux innés. La philosophie se voit ainsi invitée à repenser à une notion qui avait habité le débat classique entre rationalistes et empiristes, une notion dont l'usage se développe désormais dans des champs de recherche multiples et hétérogènes, qui vont de la médecine, avec l'extension de la classe des maladies génétiques, à la philosophie morale, puisqu'il a été par exemple soutenu que nous disposons d'une grammaire innée des jugements moraux. Le pari du présent volume, rédigé par des philosophes et historiens des sciences et par une linguiste, est de proposer une généalogie du débat, de distinguer entre les innéismes et de suggérer plutôt des solutions locales à des problèmes distincts qu'un paradigme unificateur. Sans doute ne sommes-nous pas, pour reprendre la formule de Leibniz, « innés à nous-mêmes », et nul ne peut se contenter de l'universalité abstraite d'une nature humaine qui serait toujours identique à elle-même. Mais il demeure nécessaire de réfléchir aux conditions sous lesquelles ont lieu le développement et l'apprentissage, aux conditions de la sensibilité au contexte et à celles de l'acquisition des différences.
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Les sciences cognitives se sont emparées du débat inné-acquis au sujet du langage. La théorie du linguiste américain Noam Chomsky repose sur la thèse selon laquelle la faculté de langage est déterminée par la biologie humaine. Cette thèse a suscité de vifs débats depuis 60 ans. L’ouvrage examine ces débats, en passant en revue les données empiriques pertinentes, notamment sur l’acquisition du langage chez l’enfant, les sourds-muets, les troubles du langage et, dans une perspective évolutionniste, la communication chez les grands singes. Il propose ainsi un examen critique de la théorie de Chomsky et développe à partir de là une réflexion philosophique autour de la notion d’innéité.
Innateness hypothesis (Linguistics) --- Language acquisition --- Language and languages - Origin --- Language and languages - Philosophy. --- Cognitive learning --- Cognitive neuroscience. --- Nature and nurture --- Chomsky, Noam, - 1928- - Criticism and interpretation --- History & Philosophy Of Science --- sciences cognitives --- Chomsky --- faculté de langage --- innéisme linguistique --- innéité --- interactionnisme --- Language and languages --- Chomsky, Noam, - 1928 --- -Philosophy of language --- Chomsky, Noam
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La décision est devenue aujourd’hui un enjeu majeur : les décisions, individuelles ou collectives, ont des effets parfois énormes, le monde s’est étendu et complexifié, les participants et les instances sont toujours plus nombreux, les informations toujours plus abondantes et, grâce à la science, plus fiables, l’informatique fournit de puissants outils. Nous ne sommes pourtant pas sûrs de savoir ce qu’est une bonne décision ni comment y parvenir. Cet ouvrage examine la décision sous l’angle théorique et sous la forme qu’elle prend dans le contexte des sciences et du droit. Il constitue une contribution originale mais accessible à la théorie de la décision et à la philosophie des sciences.
History & Philosophy Of Science --- psychologie --- causalité --- décision --- rationalité --- Philosophie des sciences --- méthodologie scientifique
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